posté le 09-10-2010 à 15:52:55
Le Misérable Miracle.
On y avait rencontré Thomas de Quincy, on y rencontre Baudelaire (qui d'ailleurs rend hommage à son prédécesseur) la fumerie d'opium c'est la boudoir de toutes les évasions, des nonchalances du corps tandis que l'esprit libéré de sa prison charnelle vagabonde, s'invente de si merveilleuses contrées où errer.
C'était alors le propre des poètes de chanter la drogue. On n'y voyait pas de mal, on lui accordait le pouvoir d'aider à créer. Henri Michaux qui s'y est risqué est de son côté fortement sceptique. Il parle du Misérable miracle.
Alors la société abandonne les drogués à leur triste sort. A l'infernale cérémonie (fort coûteuse) qui brise leur vie. La drogue a perdu de sa superbe et de ses savoureuses séductions pour n'être plus qu'une brutale fuite en avant. Suicidaire.
Commentaires
lire : déplorables
Abîme de la pensée dans l'impensé
La Mescaline enseigne (en saigne) ;
La Nuit Remue ;
Oui, les addictions modernes sont inhumainement déplorable, et le sexe peut en être une autant que la téléphonie
Tout mon bonjour sous le ciel gris, je suis abstème...