VEF Blog

Titre du blog : lettres de la campagne
Auteur : sorel
Date de création : 17-05-2008
 
posté le 25-01-2011 à 10:12:02

Cocteau vu par Picabia.

Si les rapports de Cocteau avec les surréalistes qui tenaient l'exclusivité de l'avant-garde, sont détestables, ils sont avec Picabia, suffisamment confiants pour que ce dernier fasse son portrait. Au demeurant d'une étonnante perspicacité psychologique. Soulignant la "jeunesse" du modèle qui la cultivera longtemps et faisait de lui une sorte de petit prodige dans le monde des lettres et des arts. De quoi choquer, voire irriter ses contemporains exaspérés par la brio du jeune homme et son caractère futile. Ce qui trompe, car au delà de cette formule mondaine et juvénile qui le flatte et le place dans la société parmi ses amuseurs, Cocteau, au delà des adaptations progressives aux modes, développe une oeuvre qui aborde quelques uns des grands thèmes de la conscience humaine.
C'est son brio même qui le condamne aux yeux des autres.
A quoi s'ajoute dans le portrait de Picabia la morphologie nullement avenante de sa silhouette. On n'est pas loin de la caricature. Mais la caricature, on le sait, détecte la vérité cachée. 


 

Commentaires

sorel le 26-01-2011 à 10:12:35
Oui, je vous l'accorde, totalement ridicule. Mais c'est la faute à Voltaire, il est trop moderne pour nous (pour eux). Bonne journée quand même.
saintsonge le 26-01-2011 à 08:41:06
Qu'aurait pensé Cocteau de la Faute à Voltaire par qui je dois ce nouvel échec à l'ambition d'une heureuse publication aux éditions Hachette ? Difficile, n'est-il pas, d'entrer dans le milieu - il porte bien son nom, celui-là ! - Littéraire , là, pas de mon fait, mais la faute à Voltaire, je me ramasse le nez dans le ruisseau du refus (sans être Rousseauiste !), à cause de vers de son Ce qu'il faut pour être heureux : "les bons vins, les bons mots... La nuit, tenir entre deux bras / Le tendre objet que notre coeur adore/ Le caresser, s'endormir dans ses bras / Et, le matin, recommencer encore...." (PS / Je ne suis pas du matin, en plus !)


Cher M. Delporte (Saint-Songe)





Je suis désolé de na pas vous avoir répondu le jeudi car nous étions passablement surchargés et j’ai été obligé de sortir du bureau pour régler des affaires.


Le poème de Voltaire a été refusé parce qu’il contient des propos traitant du vin et du sexe (les 2 dernières strophes).





Encore une fois merci





Cordialement








Serge Gélalian


Editeur


Hachette Antoine SAL