Titre du blog : lettres de la campagne
Auteur : sorel
Date de création : 17-05-2008
posté le 16-04-2011 à 16:13:57
Béatrice Hastings sous le regard de Modigliani.
Compagne-amante de Modigliani (il la peindra maintes fois, mais curieusement surtout dressée et de tête allant jusqu'à l'épure graphiqie ) Béatrice Hastings est de la race de ces passionnées qui dans l'Angleterre du XX° siècle débutant (dans le bruit et la fureur), militeront pour la cause des femmes et la conquête de leur liberté. Pour s'en faire l'icône elle affiche une vie bafouant les codes et les conventions de l'époque héritage de l'ère victorienne dont la société bourgeoise (dont elle est issue) se montre fort dépendante.
Avec l'écrivain journaliste A.R. Orage elle anime l'une des revues les plus importantes de l'époque (New Age) où Katherine Mansfield fait ses débuts et qui fut l'une de ses amantes.
"Béatrice écrivait régulièrement dans le New Age sous différents noms. La plupart de ses articles consistaient en des polémiques féministes, certaines rédigées dans un langage exalté, en particulier lorsqu'elle traitait de la soumission sexuelle des femmes à leurs maris" (Claire Tomalin)
On la retrouvera ensuite dans l'effervescence de Montparnasse, amante de Modigliani et quand celui-ci la quitte pour Jeanne Hébuterne elle entame une liaison "orageuse" avec Raymond Radiguet.
Elle incarne (et c'est sans doute ce qui la rapproche de Katherine Mansfied) la femme qui dispose de son corps pour son plaisir et accumule les liaisons vivant dans un climat d'incertitude où règne le refus du quotidien et de ses règles, mais comme poussée par une avidité sexuelle et intellectuelle qui au final la brise.
Commentaires
alors, laissez-moi réfléchir un peu, les relations virtuelles me laissent un goût amer, et je ne suis pas sûre de pouvoir encore faire confiance et sans confiance réciproque et sans honnêteté, l'amitié n'a aucun sens pour moi.
pour Katherine. Je n'avais pas vu le message sans cela j'aurai répondu de suite. Serait heureux de ne pas perdre le fil avec vous. Douce nuit.
et d'ailleurs je vous avais écrit à vous aussi et vous n'aviez laissé aucun commentaire ce jour là (voir page 258) le très joli article que vous aviez fait avec une photo de mon blog, un paysage italien, souvenez-vous !
Loin de moi l'idée de régler mes comptes sur votre blog, monsieur Sorel, mais quelquefois les relations virtuelles peuvent vous laisser un goût amer dans la bouche, la morale de cette histoire est que l'on ne m'y reprendra plus.
Oh.... Cher ami....
La lectrice de Katherine Mansfield est venue vous voir...... je suis jaloux.
Quelle "avidité" la brisa ?
La "sexuelle", l ' "intellectuelle", ou les deux, puisque tout excès est nuisible, c'est ce que j'ai formulé à notre amie (l'ancienne à qui vous fîtes des billets, et conseilla la lecture de Mansfied, et, passagère-visiteuse qui ne m'embrasa que de la première...fougue, durant votre absence), est-ce une lecture saphique qu'elle fit ?