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Titre du blog : lettres de la campagne
Auteur : sorel
Date de création : 17-05-2008
 
posté le 08-08-2011 à 13:57:02

Monsu Desiderio nous offre Metz et son calvaire.

C'était du temps où la ville, bien serrée dans son enceinte, avait les dimensions propres à s'offrir d'un seul coup  d'oeil, comme une personne que l'on a en face de soi, dans la franchise de son identité, sans ces ramifications obscures, confuses, inquiétantes, que sont les banlieues qui n'en finissent pas de croître dans le désordre. Une ville que l'on pouvait parcourir à pied, de dimension humaine, et fraternelle, propre à la confidence.
Elle se plaçait sous la protection d'un saint, de quelque figure religieuse que l'on y honorait car la ferveur était une vertu civique.
Le peintre qui, alors, s'était attaché à faire le portrait de la ville, rendait bien cette idée. Tel Monsu Desiderio qui peint la ville de Metz, dont sont originaires François de Nomé et Didier Barra qui ne font qu'un sous ce nom étrange convenant si bien à la peinture qui sort de cette dualité dont on a tenté de percer les mystères. (Qui fait quoi ?  et peu à peu la lumière se fait sur cet atelier des catastrophes et des mystères)
Metz, et un calvaire hors les murs, en référence directe à ce que fut le Golgotha sous les murs de Jérusalem. Toutes les villes, en ces temps de profonde piété (XVI° siècle), étaient une version de Jérusalem (Céleste).
Rien n'était perdu cependant pour la "couleur locale". Ici dans cette atmosphère propre à l'univers déployé par Monsu Desiderio. Une allure crépusculaire et comme l'annonce de quelque fait tragique.

 

Commentaires

saintsonge le 08-08-2011 à 15:02:23
Ajoutant même : Metz, Ville à Verlaine.