VEF Blog

Titre du blog : lettres de la campagne
Auteur : sorel
Date de création : 17-05-2008
 
posté le 06-09-2011 à 11:39:40

La femme surréaliste.

Le surréalisme instaure l'amour comme religion. Il est le ciment de la création, jusque dans le désordre des passions qui se croisent, s'additionnent, laissant sur leur passage des traces que sont les oeuvres qui résultent de ces fusions du corps et de l'âme qu'exalte le surréalisme, qui en fait un principe.
La femme surréaliste sera celle de l'aventure des rencontres foudroyantes , dont Nadja est une sorte de figure emblématique ( bien que Breton se soit contenté d'une semaine d'effusion, un livre éternisant la chose).
La rencontre d'Eugène Grindel (le futur Paul Eluard) et de Elena Diakonova (la future Gala) au sana (Grindel a 17 ans), se développe sous le signe de la poésie dont l'un et l'autre sont de fervents amateurs.
Sinon que Gala restera à ce stade quand, grâce à elle cependant, Eluard entreprend ce vaste parcours dans la culture du mot dont il s'est imposé comme l'un des maîtres les plus accomplis.
Gala, qui inspire le poète, est elle-même, dépourvue de tout talent, en quelque domaine que ce soit. On la connaît amoureuse, dépensière, futile, capricieuse, partiale, n'apportant à l'homme qu'elle aime (après Eluard et Max Ernst,  Dali avec lequel elle s'identifie totalement), que le ressort de l'amour  et c'est bien dans ce rôle, somme tout bénéfique, que va s'inscrire l'idéal de la femme surréaliste.
Elle est le moteur de la création, son objet, et le culte de la beauté du corps y entre sans complexe. Man Ray, dans son  admirable oeuvre photographique en aura donné les repères les plus marquants, Situant à sa juste place dans l'aventure surréaliste la femme, muse ardente, Vénus sortant des eaux.

photo Eluard et Gala.

 

Commentaires

saintsonge le 06-09-2011 à 16:16:20
L'amour, la poésie (a-t-il titré) prouvant qu'il "y a un autre monde, et il est ici"...

Je fus attiré par Les mains libres (à l'époque de mes vingt ans....) / Dessins, poèmes...

Le ciel vous tienne en joie... (grisaille et grand vent d'Ys-ci...)