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Titre du blog : lettres de la campagne
Auteur : sorel
Date de création : 17-05-2008
 
posté le 19-09-2011 à 09:46:24

Le Paradis perdu.

On s'attache d'autant plus à la nature qu'on a la  conscience d'en avoir été arraché par quelque maléfice, et le sentiment de ne vivre que pour la regretter.
La pratique de l'amour (et sa quête) sont alors des lambeaux d'une recherche inconsciente d'un bonheur perdu qui  se concrétisait dans une unité fondamentale avec les éléments qui sont la symphonie de la nature (sa musique).
On a une mémoire de terre et d'eau qui composent notre dimension charnelle. L'imaginaire est la mémoire de ce temps perdu, on le peuple de miettes, on dérive aisément dans cet amas et on y aura perdu le sens des hiérarchies qui composaient l' harmonie initiale. On s'attache à des riens qui sont la queue de la comète et parfois ses déchets.
Henri de Régnier disait que "le bonheur se mange dans un plat ébréché". On a l'appétit, on n'a peut-être pas le bon menun et faute de vivre dans la félicité des origines, on se contente de petits bonheurs arrachés à l'aveuglette au bazar des tentations.

 

Commentaires

472481 le 19-09-2011 à 11:32:59
Je n'ai pas perdu mon paradis faute de ne pas l'avoir trouvé, mais on peut toujours être en quête du bonheur !!!

Nanou