posté le 20-06-2008 à 14:49:20
Promenade parmi les ruines.
On peut imaginer Jean Jacques Rousseau, dans l'espace verdoyant du parc d'Ermenonville, herborisant et s'attardant, le temps d'une rêverie, sur les marches du temple de la philosophie.
Le climat des ruines incite à des retours sur soi, une sorte de parenthèse dans la dynamique de la vie. C'est une parenthèse dédiée au bonheur de se souvenir, au gouffre de la réflexion. Quand le peintre organise des ruines c'est pour orchestrer une vie simple, pastorale, non dénuée de tendresse et portée parfois à la mélancolie (elle a son charme).