Titre du blog : lettres de la campagne
Auteur : sorel
Date de création : 17-05-2008
posté le 14-10-2008 à 16:49:53
La passion de Julien.
C'est l'histoire d'un biographe tellement entraîné dans la vie et la personnalité de son sujet qu'il perd son identité et devient le personnage qu'il dépeint.
Tout biographe a le souci de s'approcher le plus possible de son "sujet". Enquêtes, lectures des écrits qui le concernent. Une approche lente et passionnante où l'on se fond dans son sujet.
Julien, puisqu'il s'agit de lui, voulait faire une étude sur Marat. Une raison peut-être futile à ce choix. Il habitait rue de l'Ecole de Médecine, quartier de l'Odéon, et ses pas qui le menaient chez les commerçants du quartier, les cafés du "boul Mich", la Sorbonne où il suivait ses cours, se posaient sur ceux de Marat qui avait vécu là, dans le même périmètre réduit d'une activité purement intellectuelle. Il en avait pris conscience peu à peu, par une lente assimilation des lieux, une lecture en profondeur, une vérification par les textes. Ce fut une imprégnation profonde quoique progressive au point qu'un jour il prend la résolution d'entreprendre une biographie de Marat nullement inquiété du fait qu'il en existe des quantités. De toutes manières son propos ne serait pas celui d'un historien qu'il n'était pas, mais plutôt d'un piéton qui avait pataugé dans le territoire de celui qui allait l'habitait tout entier. Au point tel qu'il y trouvera la mort.
Il rencontre un jour une jeune étudiante, venue de province ( bonne famille, esprit emporté) et en devient amoureux. Leur intrigue fut courte. Cette Charlotte un jour, dans un moment de tension extrême, prend un couteau à sa portée et poignarde celui qui n'achévera jamais l'étude sur Marat qui était devenue son seul motif de vie.
Commentaires
j'aime beaucoup ce thème. je vais réfléchir et choisir un personnage de qui écrire la biographie.
je pense choisir Dr. Livingstone, pour marcher dans ses pas sur les pistes de l'Afrique
j'ai lu sur un livre qu'un matin comme les autres il a été retrouvé sans vie, au pied de son lit et les mains jointes, comme pour faire sa prière ...