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Titre du blog : lettres de la campagne
Auteur : sorel
Date de création : 17-05-2008
 
posté le 11-12-2008 à 15:28:56

Marcel Jean chez lui.

Il ouvrait facilement sa porte aux visiteurs. C'était dans son atelier de la rue Hégesippe Moreau que recevait Marcel Jean alors que, très âgé, il montrait déjà les signes d'une fatigue fatale.
D'avoir été injustement oublié dans le dictionnaire des "grandes figures du surréalisme" par Alain et Odette Virmaux (pourtant, d'ordinaire, bien informés et fort scrupuleux), donne l'envie de souligner son passage dans la constellation du surréalisme. La photographe Mélanie Gribinski  (une oeuvre fort attachée aux peintres et poètes) fait son portrait la veille de sa mort. C'est une image pathétique et exemplaire de l'homme sculpté dans sa vieillesse comme une figure tutélaire. Il est au coeur de son monde fait de rêves et de délire graphique.
On le voit au coeur du surréalisme non seulement comme un théoricien averti mais un "faiseur d'images" ardentes et porteuses de toutes les promesses de l'aventure de l'esprit.
S'il n'est pas au premier plan de l'histoire du surréalisme il tient, dans les coulisses, un rôle essentiel. On lui doit l'invention du frottage injustement attribué à Max Ernst qui ne fit que l'appliquer. Il y promène sa fantaisie lyrique.

 

Commentaires

ooz le 11-12-2008 à 20:49:41
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une injustice ? cherchez la femme !

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