Titre du blog : lettres de la campagne
Auteur : sorel
Date de création : 17-05-2008
posté le 30-06-2009 à 13:15:24
Gala Dali, une muse sulfureuse.
Gala muse sulfureuse.
Elle est née Helena Dimitrieva
Deluvina Diakonova, en 1891, elle meurt Gala Dali en 1982. Entre ceux
deux dates une vie ardente où l'amour, la séduction et l'âpreté se
conjugent entre surréalisme et mondanité, jubilation amoureuse et
marchandage avec une pointe, au final, de fébrilité sexuelle à en
croire la chronique. C'était bien la muse qu'il fallait pour "avida
dollars" comme l'avait baptisé André Breton, qui pourtant avait salué
l'arrivée de Salvador Dali dans le groupe surréalisme comme une avancée
majeure dans la constitution de sa politique d'expansion du mouvement.
C'est
sa rencontre avec Paul Eluard, au sanatorium de Clavadel (en Suisse) en
1913, qui va la propulser dans le groupe surréaliste où, au passage,
elle séduit aussi Max Ernst, figure énigmatique du surréalisme et
inventeur de quelques unes des techniques les plus enrichissantes dont
ses amis feront grand usage.
Gala est totalement associée à la
carrière de Dali dont elle appuie et soutient avec une ténacité
exemplaire la carrière, endiguant même à, en croire le peintre
lui-même, le risque de la folie qui le menace.
Muse
parmi les muses, elle en a moins la grâce qu'on leur prête (comme à
Nusch par exemple aux côtés d'Eluard), que l'énergie qui permet à un
créateur d'être lui-même.