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Titre du blog : lettres de la campagne
Auteur : sorel
Date de création : 17-05-2008
 
posté le 05-07-2009 à 18:14:22

Max Jacob un parrain caché.

Ma Jacob un parrain caché

Même absents ( ici, mort dans l'horreur de la déportation), certains poètes influent profondément sur la vie et les rapports entretenus en un lieu qui fédère des passions, nouant des liens entre des personnes qui s'y retrouvent comme, disait-on, dans les "salons", ou surtout les cafés au XIX° siècle.
Un café voisin, d'ailleurs, à l'enseigne du Petit Suisse, servait d'antichambre voire d'annexe à la fébrilité de la vie sociale de la librairie du 1O, rue de Vaugirard.
Absent donc Max Jacob était la référence obligée pour tous ceux qui revendiquaient une appartenance plus ou moins souple avec l'Ecole de Rochefort. Comme le voyait Roger Toulouse c'était un homme de cabinet (proche du moine) mais aussi de terrain. A la rude épreuve de la vie. Et Max Jacob incarne bien cette étrange dualité qui le voit à la fois noceur et repentant. La nuit dans les orgies et au petit matin servant la messe, ayant remonté toutes les marches menant au Sacré Coeur sur les genoux, comme dans l'humilité de la confession.
De Max Jacob on reparlera souvent. Il est unique, lumineux derrière ses facéties. La morale peut jaillir derrière la farce. De ce côté là Max Jacob rejoint Alfred Jarry.