Titre du blog : lettres de la campagne
Auteur : sorel
Date de création : 17-05-2008
posté le 07-07-2009 à 15:12:35
Posséder Paris (Baudelaire).
Baudelaire 3.
Posséder
Paris est le pouvoir du poète qui en arpente les territoires les plus
secrets et sait donner aux plus ordinaires le charme de leur propre
mythologie, car la ville arpentée, absorbée, aimée, n'est jamais que le
miroir de celui qui mets des mots aux choses, aux lieux, aux instants,
à l'unique beauté d'une correspondance entre sa pensée et la poussée
des éléments qui façonnent la ville.
D'où
l'importance de la rue, ce théâtre de toutes les aventures humaines, ce
catalogue de toutes les passions, ce répertoire d'une histoire continue
qui croise ses instants et tisse la tapisserie d'une fabuleuse légende.
Chaque lieu a ses échos. C'est dans cette formidable boîte de résonance que se formule le poème, que naissent les mots.
Baudelaire
est lié à Paris. Il y souffre, y aime, y peaufine le pouvoir du verbe
d'en faire sentir toute la beauté exposée à tous les dangers. Car c'est
de l'usure, de la pourriture qui la gagne, comme elle gagne le corps
humain, qu'elle tire cette beauté navrée et perfide. Du corps de la
femme aimée ( plutôt désirée) à la ville il n'y a que la distance qui
sépare le rêve et une réalité qui en est l'écho chaviré, souvent pollué
par la vulgarité, l'horreur du quotidien. On a souvent comparé la femme
et la ville, où s'engouffrent les fantasmes de possession, d'échec, de
souffrance, la passion à un état d'intensité qui peut être mortel.
Paris,
rivé à sa vie errante, car " dans les plis sinueux des vieilles
capitale / où tout, même l'horreur, tourne aux enchantements".
Commentaires
Un jour mon cœur m'a dit De t'aimer,
De t'aimer à jamais,
De t'aimer pour la vie…
Mais ma raison, elle m'a dit
Que je ne pouvais t'aimer,
Car tu étais une amie…
Plutôt que mon cœur,
C'est ma raison que je voulais écouter,
Mais c'est mon cœur,
Qui a décidé…
Quand je me suis avoué,
Que je t'aimais,
Ma raison m'a conseillée
De, tout au fond de moi, le garder…
Mais je n'ai pas pu,
Mon cœur a pris le dessus,
Et puis tu l'as su.
Mon cœur me dit,
Qu'il y a une petite chance à espérer,
Mais ma raison elle me dit,
Que rien n'est possible, c'est désespéré…
Le cœur et la raison ne sont jamais sur la même longueur d'onde,
Mais aucun des deux ne se trompe au final, même si ça fait mal…
tu en penses quoi toi sincèrement de ce poème ????????
bisous de nat