posté le 21-08-2009 à 12:36:49
Apollinaire chantre de l'avant-garde.
Le voilà dans toute l'énergie de son travail qui se porte sur la langue, lui trouvant de nouvelles vocations, de nouveaux visages. Il avait flirté avec les avant-gardes et bientôt ce sont elles qui vont l'invoquer comme un précurseur. Etrange destin que celui de ce enfant de l'aventure (père hypothétique, mère à moitié courtisane), qui aura vécu l'intensité des premières années du XX° siècle parmi les plus riches sur le panorama de la vie culturelle, où les arts se croisaient, se mêlaient pour une plus forte expression, cela allant en tous sens, avec l'énergie formidable d'une idée alors optimiste de la modernité (on en reviendra après).
Tel qu'il s'offre au clic-clac du photographe c'est tel qu'il séduit son milieu (peintres et poètes confondus). Avec un rien de moquerie, de morgue peut-être, d'innocence aussi, car il avait la candeur de celui qui "s'émerveille".
Il va traverser la guerre, dans les combats, les amours tumultueuses et décevantes. Il en sortira de beaux livres, comme sont beaux ceux que la douleur inspire, et les épreuves du quotidien.