posté le 17-12-2009 à 11:00:57
Christo dans sa cave.
Christo dans sa cave.
Lors de ses débuts parisiens (dans les années 60) Christo participait activement aux activités de la revue KWY avec Lourdès Castro et René Bertholo, Jan Voss et des peintres portugais qu'avait attiré à Paris l'amitié de Vieira da Silva.
Bien que ses recherches fussent étrangères à celle de ses compagnons (articulées encore autour du concept de "peinture") Christo se montrait, comme eux, attentif au phénomène de la poésie qui était conjointe à leurs travaux.
Il pratiquait, par ailleurs, le portrait mondain, pour subvenir à ses besoins, et sa première manifestation aura été le "barrage" de la rue Visconti par un mur de tonneaux. Une installation, un "événement", quelque chose de cette provocation qui était encore balbutiante et qui aura, depuis, submergé le phénomène de la peinture pure.
Il avait déjà adopté le principe de l'empaquetage (dont celui de sa compagne, devenue sa collaboratrice depuis). Ses oeuvres étaient entassées dans une cave (j'ai oublié l'adresse) et nous y fîmes une visite nocturne qui avait un caractère halluciné.