posté le 29-12-2009 à 12:29:30
André Breton milite pour Picabia.
C'est un André Breton moins connu, porte drapeau de Picabia, celui de l'aventure dada et qui ne s'est pas encore construit sa stature de "pape du surréalisme". Il est là dans une silhouette d'étudiant partagé entre la révolte et l'esprit potache qui s'affuble des instruments du chahut qui accompagne les manifestations un peu naïves, style monômes. Soupault, Aragon , Ribemont-Dessaignes, Eluard vont ,dans leur jeunesse, à peine sortis du monde étudiant, multiplier les manifestations faisant appel à des slogans, des pancartes, des tracts qui veulent affirmer leurs convictions, agresser le monde bourgeois (ils sont pourtant des bourgeois), Ce n'est pas encore la constitution d'une théorie, d'un Manifeste (il va venir) mais les prémices, les frissons qui annoncent le séisme surréaliste
Commentaires
Curieusement, n'ai pas été "averti" de ce nouvel article (un bug informatique ?) Je reçois , par la poste, deux magnifiques ouvrages de vos analyses picturales :
le monde du silence (Vuillard) et L'oeil sauvage (Gauguin), ne sais s'il me faut commencer par l'oeil pour atteindre ce monde-là ou par le "silence" afin d'arriver à mieux percevoir le mysticisme de cet "oeil" de Pont-aven, en autres ; un répondant à la pancarte ici présente (j'avais donc "vu", j'apprécierai...)