1. Saintsonge le 15-10-2010 à 14:34:33 (site)
S'il n'est généalogique, l' arbre de Soutine, je le vois bien rouge-sang !
L'arbre torturé est signé Van Gogh, s'il n'est igné....
Le mien semble déraciné (au passage du vent du destin ?)
Petit rappel ici du bonjour du peintre René Quéré...
2. sorel le 16-10-2010 à 12:21:13
oui j'ai bien reçu votre message et le souvenir du peintre quéré. Ne lui dites pas, je ne me souviens pas de lui, mais je vais chercher dans mes archives si j'ai écrit quelque chose sur lui... Merci pour votre attention. J'ai eu de réactions à votre propos sur soleildanslatete, en commentaire à votre dessin. Vous êtes repéré !
3. Saintsonge le 16-10-2010 à 18:32:22 (site)
Soyez certain de ma discrétion puisque, lui, a gardé vos articles (il m'a dit un grand bien de votre façon d'aller à l'essentiel, ce que j'apprécie moi-même, ici, d'ailleurs !),
"repéré", oh, je le voudrais bien d'un éditeur qui publierait ainsi tout mon blog, ce dont encore ma naïveté d'enthousiasme et d'émerveillement rêve, on ne sait jamais puisque votre billet-sur-moi (comme on dit "auvers-sur-oise) commence par cet anonymat du petit "on" (on, me suis-je dit, vous lisant, qui sait, ce petit "on", un éditeur charmé, une parisienne sortie des sous-bois, un illustre écrivain, autre que Monsieur Sorel J.J L ?..Qui ? J'ai su pour cette fée -qui me drague ? -, quant à ce Gaetan, qui a su ma "blessure", porte-voix des bloggeurs, il m'est inconnu...)
C'est le grand été par ici, du pays de Perros !
1. Saintsonge le 14-10-2010 à 11:21:25
J'ai des soucis avec le mien, il s'éteint tout à coup, sans prévenir , me sucrant tout mon travail en cours !! Je vous ai mis un mot en 4 ème commentaire de votre article sur mon dessin (sur ma rencontre avac René quéré, l'avez-vous lu ?)
1. Saintsonge le 12-10-2010 à 19:12:07 (site)
Bienheureux d'être placé entre l'androgynie de l'androgénie des G. Moreau et "bâtardise" violentée de V. Leduc , des "parents" plus subtils que "terribles"...Tout de suite, l'ayant vue, j'ai adoré le symbolisme de l' Apparition, l'avant "Cri" du Munch...
Ce fut bien l'été, ce jour-ci , trop chaud pour Octobre... "Le monde est une foret de signes"...(Rilke)
2. sorel le 14-10-2010 à 11:12:41 (site)
quelques difficultés à "atteindre" mon blog d'où une absence momentanée, mon incompétence en informatique me bloque; mais je vais tenter plusieurs chemins dont celui-ci qui m'a conduit jusqu'à votre commentaire.
1. Saintsonge le 11-10-2010 à 16:15:18 (site)
Surprise lunaire (ce Lundi), c'est un honneur pour moi, j'en ai si peu, humblement flatté à faire trembler l'émotion du Lotus (s'il doit être nommé ladite"fleur" - Proustienne, elle eût été cattleya -) ; j'en laisse mon Kerouac, du coup, à vous lire (l'effet m'intimide, c'est comme de me regarder en un miroir qui me renverrait un visage inconnu de moi...) Grandement MeRCI..
"La sagesse est le savoir de l'être qui est en accord avec lui-même , les autres, avec son corps et ses ardeurs. C'est la science du bonheur, la réalisation intérieure fondée sur une connaissance de soi et du monde, accompagnée d'un bonheur absolu..." dont celui qui vous me faîtes... Vraiment, je vous remercie...
Vos lecteurs placeront d'eux-mêmes le petit " h " manquant à Yahoo..
Je vous reçois par très très beau temps, j'en ai plus chaud en-corps !
Tiens, quelque part, Perros est heureux pour moi, aussi...
2. Saintsonge le 11-10-2010 à 16:35:43 (site)
Tremblé de l'émotion , lire : - que vous me faîtes....
3. Saintsonge le 11-10-2010 à 16:53:16 (site)
J'ajoute encore que faire partie de tous vos honorables invités m'émeut, à fortiori..., qui me ravit !
4. Saintsonge le 14-10-2010 à 09:21:51
Je viens de rencontrer, à 8 h 30, le peintre René Quéré qui vous transmets son bon souvenir de la Galerie des Orfèvres, Place Dauphine, année 70, son bon souvenir et des vœux de bonne santé, nous avons longuement discuté au sujet de "la résistance artistique" que nous faisons lui et moi, très enchanté pour moi du don que vous me fîtes ici, René a habité au 16 de la rue Treiz an Douric où je "résiste", au 7...
Notre rencontre, à l'étal des poissonniers à qui je disais bonjour, m'a semblé aussi telle une grâce... Voilà , j'espère que ce mot d'ajout sera lu par vous.... René s'est fait opéré de l'œil, (gauche, je crois), il y a longtemps... Sa femme est en chimio... Ses enfants, quoiqu'artistes, ne comprennent pas sa démarche picturale quasi Cézanienne, je pense...
1. Saintsonge le 10-10-2010 à 16:40:53 (site)
C'est justement crier son mal-être ou son bon-heur qu'écrire / crier l'impasse généalogique dans laquelle on a été placé :
- Bâtard(e), non voulu(e), rejeté(e), honni(e), banni(e)
On chasse l'amour justement, n'en récoltant que des miettes, ce que connut la recluse de la rue Paul Bert, surtout quand on écrit sans obtenir aucun succès, même soutenue par "la" Simone - qui lui biffa des passages trop crus à ses yeux blessés du "deuxième sexe" !
C'est le genre de livre que j'ai perdu (par mégarde, ou inconsciemment ?), il y a dans ma ville natale, juste à l'oblique de la gare un café où j'allais tout le temps de ma jeunesse estudiantine, puis quand je travaillais, puis accompagné d'un soutien amical, un café au nom Leducien : Au Faucon !!! étonnant, non ?
Bonne fin de dimanche, 22°c plombent l'automne ici (les pôles ont bien décalé leur magnétisme) : un retour de l'été comme il y a retour d'âge ; des baigneurs septuagénaires , des plagistes de nouveau, des promeneurs et des chahuts d'enfants, des surfeurs, des voileux, mais moi sur le banc à lire "Le rouleau original" de Kerouac ! Il n'y a plus de saison, mon bon ami ! Interne-t-on "la folie" humaine, qui fait chavirer tous les calculs de Dieu ? Je ne sais plus repérer le bon rythme régulier des saisons, l'équateur a bien varié son écliptique !
1. Saint-songe le 09-10-2010 à 17:51:28
Abîme de la pensée dans l'impensé
La Mescaline enseigne (en saigne) ;
La Nuit Remue ;
Oui, les addictions modernes sont inhumainement déplorable, et le sexe peut en être une autant que la téléphonie
Tout mon bonjour sous le ciel gris, je suis abstème...
2. Saint-songe le 09-10-2010 à 17:52:58
lire : déplorables
1. Saint-songe le 06-10-2010 à 13:15:33
Illustre "bâtarde" (je porte ce titre dans mon prénom, avez-vous vu ?) J'ai lu une partie de son oeuvre dans le plat pays (qui est le mien, aussi, monsieur Brel), inutile de vous dire, que natif entre Arras et Douai, elle remua mes tripes de gamin en culotte courte !...Cette "masse, ...., compacte.... longue fissure qui déchire le texte", c'est sa vulve blessée me suis-je dit, son "origine du monde" qui saigne de ses "autofictions"... Ai-je tort ?
Le bonjour sous ciel bleu ensoleillé, pas de vent...
2. sorel le 09-10-2010 à 10:55:58 (site)
Pas mal la traduction digne d'un psychiatre cultivé (ils le sont). Mais ce n'était qu'une modeste observation furtive en cours de lecture. Beau temps, même dans les têtes.
3. Saint-songe le 09-10-2010 à 18:03:52
OUI, j'aurais dû faire psy-quelque chose, j'ai toujours, j'aime toujours interrogé l'âme humaine, la mienne en premier (comme tout psy avant d'exercer), qui me montre ce qu'un enfant ne peut pas voir... Je ne suis saint que dans le songe, monsieur mon ami (plus que savant aussi), je vous l'ai dit, à d'aucuns aussi, via mon blog éponyme (je m'étais choisi Bertrand Sénéchal, Bertrand
Debarbantane, Florian de la Meyre, à "joué" mon Pessoa quand je n'avais que 20 ans - ah l'ambition, ah l'honorable vocatif des vocations, que le pseudo, n'est-il pas , Sieur Sorel ? J'optai pour l'actuel Songe...Oui, Psy, ça me va comme un gant de femme à motif rouge et vert, que j'ai, que je me mets, quelquefois, pour ...dessiner (ou écrire) - chut !!!
4. Saint-songe le 09-10-2010 à 18:06:35
lire : interroger (ah mon étourderie, mon étourderie - sois sage, ô mon étourderie, etc...)
1. Saintsonge le 05-10-2010 à 11:45:18 (site)
L'espace réel, l'espace imaginaire, l'oeuvre liée à la rue : la narration discontinue qui situe Breton peut le placer , en effet, entre "le ciel" de l'imagination et "l'enfer" de cette vie !!!
1. Saintsonge le 06-10-2010 à 06:56:26 (site)
il m'a échappé c'verlain, mon ordi bug gravissim... Plus d'e... programm'qui bug aussi... Ah là là l'informa-tic !!! Plume 'vaut mieux ... Ma main n' Danse plus sur l' clavier
Ça m' en-nuit-grave'...Zut !
1. Saintsonge le 02-10-2010 à 14:35:18 (site)
Terrible solution d'un incompris que de devoir toujours traverser le "miroir" après s'y être par trop regarder, et, de le traverser, poussé par l'indifférence généralisée, ce, par toutes les époques... Je lui connaissais mieux Schiele - qui s'intéressa aussi à la Vie de Van Gogh - cet "éternel enfant" condamné, emprisonné, accusé de détournement de mineurs (le juge brûla l'une de ses œuvres lors de son jugement, en plein tribunal) ; qui ne se préfigure-t-il pas un destin de "révolté", dès qu'il touche à l'art ? A cette époque où l'expressionnisme allemand altérait davantage les visages afin d'en portraiturer le vif des sentiments - "je voulais regarder les Hommes en colère avec amour pour obliger leurs yeux à me rendre la pareille", dit un de ses poèmes, tout ce qu' Hitler nomma : "dégénérescence de l'art"....
Temps pesamment gris, ce jour.
PS / J'ai trouvé le bug avec mon lien "contact" via mon blog, c'est que je ne me souviens plus de mon mot de passe !!!
1. Saintsonge le 01-10-2010 à 19:04:22 (site)
"S'asseoir" dans l'écriture, trouver l'assise juste, cela "affiche" l'homme de lettres dans sa complexité, en effet...dans cette rare complicité fraternelle de collectionneurs et d'historiens, initiateurs en plus du mouvement "naturaliste" qui, ce jour à douarnenez-tréboul très "grisaille", ils en seraient ravis (quoique non villes vives)... Leur Journal 1851, il me plairait le relire. Dire que leur co-fraternité dans le bonheur fut brisé par....une femme... L'Eden de l ' "écriture artiste " en pâtit-il ?
"Joli petit néant"...."animal mauvais et bête".... (heureusement Colette et d'autres Sand en signèrent le démenti !)
Bonne soirée....moins pluvieuse ....(dans votre "grenier" ?)
1. Saintsonge le 01-10-2010 à 12:11:51 (site)
Un seul remède, c'est la foi, nous dit Henry Miller dans "un diable au paradis", et tous les "moi" flamboyants ou non débarrassés
d'une écriture, voire plus..
Votre protégé D'aurevilly : "c'est avoir fait un bien grand pas dans la sagesse que de ne pas avoir besoin de société le soir" (ouf, je suis sauvé ! Et vous ?.......)
La drache précise les grisailles du pays, longues averses après très forte pluie...
Ici, bien à votre journée (mes dessins vous sont-ils bien parvenus par mail , hier ?)
2. sorel le 01-10-2010 à 15:01:19 (site)
Oui j'ai reçu les dessins, je vous ai laissé un petit message en partant de contact sur votre blog. J'y disais que j'allais tenter d'en faire un bon usage. Merci. Bonne journée.
3. Saintsonge le 01-10-2010 à 18:20:02 (site)
Ah très bien, tant mieux, je n'avais reçu votre message, avec le lien dont vous dîtes
- s'il ne s'agit de commentaires, je crois que je n'arrive pas à me connecter depuis mon blog à ce lien "contact" -, puisse votre inspiration bien vous "habiter" l'acte d'écrire "sur", en votre atelier de réflexologie...artistique et littéraire...
Merci en à-valoir, déjà, si j'ose et puis dire.
Notre mission est de faire connaître qu'il existe un autre "monde"...
1. Saint-songe le 29-09-2010 à 19:59:51
et "rue de la vieille-lanterne" y trouva Nerval... Rue des Petites Eaux, où je me trouve, tout coule lentement, très très lentement, se bouche parfois, retarde tout dans le fier mouvement des grands flots... Je n'y lis pas l'auteur du Lys, car depuis la toute jeunesse, je n'en fis pas mon compagnon de "chevet", perdu dans cette foule de personnages dont quelques uns reviennent , quand ils furent morts, ou apparaissent sans crier gare, à se demander d'où ils pouvaient bien sortir ! Et vous, votre rue vous "parle" ?... Le bonsoir.... dans la fraîcheur ensoleillée d'Ys (sans la vallée)
2. sorel le 30-09-2010 à 11:08:21 (site)
oui. je suis né rue du Bersault (ou Bersaults) qui à l'oreille évoque le berceau. En fait il s'agit d'une allée recouverte de verdure d'un ancien jardin car la maison était construite sur un ancien rempart. J'ai souvent imaginé ce que pouvait être ce jardin médiéval... Il fait gris, mais la danse des mots ne faiblit pas.
3. Saintsonge le 30-09-2010 à 15:47:53 (site)
Je constate , en effet, que vous dansez très bien, littérairement s' entend (cent ans ?), et j'en suis ravi, d'ailleurs, cela m'aère l'esprit d'un vent nouveau chaque fois, tant ici, rien ne me dit Littérature ou Poésie pures, rien... Sinon l'écrit(ure)... Bon... Mes finances s'épuisent de même, ça craint... Je crois être semblable à ces Gauguin-Rimbaud fauchés sans ces temps de blé (double sens)... J'ai la Zen attitude... sous le soleil d'après pluie, le Finistère changeant d'humeur céleste aussi vite que celle d'une femme .... Petit vent sur la contrée... Pas de mouette à l'horizon... Mais plein de moustique dans ma chambre-océan (d'où viennent-ils ?)...
Kenavo du site...
5. Saintsonge le 30-09-2010 à 21:00:19 (site)
De plus, à Tournai, les archers, par un jeu local du Bersault, ils "Bersaillaient", tiraient des traits ...
1. Saint-songe le 28-09-2010 à 20:48:54
Et ainsi savez-vous, comme de juste, que le poète étant "son" critique (d'art), ils ne travaillent jamais ensemble...Tel poète qui comprend, qui analyse, uni à ce "critique", Nietzsche ne lui voue pas une reconnaissance, disant que tout grand poète ne doit rien regarder du tout, surtout pas en "arrière"... Le poète-critique démêle l'écheveau de ce qu'il veut, l'avertissant d'un "ce que tu veux obscurément, le voici clairement : tu veux ceci...", dit de lui-même, critique de son "donner à voir", critique surveillant son achèvement en disant : tu n'es pas arrivé à ce que tu voulais vraiment, et l'as-tu su, d'ailleurs, en commençant ton œuvre, et ce que tu as voulu "rendre" au monde ? Le sens critique : "un poète uni à un critique d'art et travaillant avec lui", jamais ensemble, cependant...puisque critiquer, c'est "examiner, comparer, raisonner, discuter, juger..." pour que nous, lecteurs, nous puissions admirer-voir... L'heureux bonsoir d'ici d'un ciel bleu Fontaine d'un "contre ceux qui ont le goût difficile", ciel ensoleillé excellemment nuageux....En quittant Pococurante, Candide dit à Martin : "Voilà le plus heureux de tous les hommes : car il est au-dessus de tout ce qu'il possède...", ce que je crois que fut Eluard....
1. saintsonge le 28-09-2010 à 18:17:18 (site)
Et ainsi savez-vous, comme de juste, que le poète étant "son" critique (d'art), ils ne travaillent jamais ensemble...Tel poète qui comprend, qui analyse, uni à ce "critique", NIetzsche ne lui voue pas une reconnaissance, disant que tout grand poète ne doit rien regarder du tout, surtout pas en "arrière"... Le poète-critique démêle l'écheveau de ce qu'il veut, l'avertissant d'un "ce que tu veux obscurèment, le voici clairement : tu veux ceci...", dit de lui-même, critique de son "donner à voir", critique surveillant son achèvement en disant : tu n'es pas arrivé à ce que tu voulais vraiment, et l'as-tu su, d'ailleurs, en commençant ton oeuvre, et ce que tu as voulu "rendre" au monde ? Le sens critique : "un poète uni à un critique d'art et travaillant avec lui", jamais ensemble, cependant...puisque critiquer, c'est "examiner, comparer, raisonner, discuter, juger..." pour que nous, lecteurs, nous puissions admirer-voir... L'heureux bonsoir d'ici d'un ciel bleu Fontaine d'un "contre ceux qui ont le goût difficile", ciel ensoleillé excellement nuageux....En quittant Pococurante, Candide dit à Martin : "Voilà le plus heureux de tous les hommes : car il est au-dessus de tout ce qu'il possède...", ce que je crois que fut Eluard....
2. Saint-songe le 28-09-2010 à 20:52:45 (site)
Je vous ai recopié le même commentaire sur la page "Eluard"...
1. saintsonge le 27-09-2010 à 11:44:41 (site)
"Mes apprentissages" - 1936 - nous le révèle fourbe, sûr, et d' Henry Gauthier-Villars (qui lui valut forte dépression ; dans la villa des Monts-Boucons ?), je lui préfère, pour elle, la belle marquise de Morny, dite Missy, aux fabuleux scandales du Moulin-Rouge, elle lui offre d'ailleurs sa villa à Rozven, Bretagne, pour divorcer (ça se dit, pour les amitiés particulières, ce terme ?) en 1911 ; Goudeket, c'est la Provence et Le St'tropez, je crois savoir que les allemands l'emmenèrent en 1941, et "récupéré" par l'écrivaine ... Je déménage autant qu'elle, mais seul, et difficilement.... "Au plus près" des fortes amitiés, aussi : Les Annie de Pène, et sa fille, Germaine Beaumont, Francis Carco et Marguerite Moreno, d'autres plus ou moins influentes... Ah, cette Baronne Colette entrant au journal "Le Matin", aussi ! Quelle vie, n'est-il pas ?... Vie qui la combla d'honneurs, jusqu'au 3/8/54... Oui, grande dame... chatt'oyante, on dira..., en clin d'oeil... Elle vous inspire aussi, je vois... Bonne journée. Beau ciel bleu céruléen ensoleillé, pas de vent, quelques friselis de nimbus... L'été perdure...dans les mots qui délivrent. Ce sont "les vrilles de la vigne : ...j'entends encore le premier chant naïf et effrayé du rossignol pris dans les vrilles de la vigne...."
1. saintsonge le 26-09-2010 à 16:02:06 (site)
C'est en effet la caresse du mot sur la page dessinée, ou l'inverse, le silence parfumé des profondeurs interdites surgissant du dessin, afin d'y apposer les maux du mot maxima-minima.tout décrits in plano.... C'est beau.
1. saintsonge le 25-09-2010 à 16:54:39 (site)
Acte sexuel pour le moins, que LE LIVRE, de l'art de le lire ou de l'écrire.
Il est évident que j'abonde en plein sens de votre texte, d'autant que la solitude, elle me devient femme-amante-pute-nonne-douceur-aimante-jalouse (du bruit de la ville dont elle voudrait bien en connaître la débauche)-pieuse et reposée, méchante quelquefois (valéry : un homme seul est toujours en mauvaise compagnie)-onaniste-priapique-sage-enlevée (par les fantasmes, justement)- donc, "un drame caché, oui, et je "l'éprouve"...
"Es-tu donc l'auteur ? - Plût à Dieu ! mais j'ai quelquefois comme une illusion que je le suis" (un athénien devant une statue de Phidias) ; femmes, hommes, moines, jeunes et vieux, bêtes, jeune fille, autres mêmes, tout en moi vibre d'insatisfaction et de bonheur, il y a lutte entre ces deux forces contraires.Ah grand dieu, quel attelage !
Chez moi, dans ma chambre-océan, l'Ange de la lecture fait rouler la pierre devant le sépulcre du Livre. Et, de Montesquieu, je vous l'ai dit, je crois :
"Une heure de lecture est un souverain remède contre les dégoûts de la vie"...Ah merci, cher ami, je n'avais presque plus d'argent, en fin de ce mois, et de lire votre article, ça m'en ôte le dégoût de moi de n'être pas plus socialisant /able, (recommandable ?) (aimable ? - Mais, j'aime, pourtant !.. Oui un "monument" que cette solitude !
Père Bertrand sans Abbaye, ni communauté, que quelques blogs amis dont le vôtre, "pour aller dans le monde"...N'aurai-je qu'une vie en virtuel, tout-à-coup, j'y pense... ? Le temps n'est plus aux liseurs, mais alors , quid de l'Umbratilis vita (s'enfermer à l'ombre, comme je fais, et vous sans doute.., plusieurs jours durant, pour ne rien faire que....LIRE ! Isolé dans ce petit monatère isolé, les femmes que j'ai connues me détestèrent pour ça, et la récente Blandine , en sus ! La B. de B de mon blog, puisque vous y êtes passé...Elle était ennemie de la lecture. Choisir entre l'amour, son sexe ou les pages encore à lire, à écrire...Bien voilà, je ne suis pas parti, je ne pète pas de thunes, et...j'ai gardé "ce vice impuni" !!ALORS : "quand je veux lire un bon livre, je le fais"... Ainsi retrouvé-je mon estime. Bien à votre bonne intuition du jour, et Kenavo du site;;. Le Poète est ce critique d'art qui "travaille" avec lui, jamais ensemble. Je donne de l'écriture comme de marcher dans la lecture très impétueusement en avant-monde, ai-je tort ou raison, sieur Sorel et ami ? C'est que nous sommes en...2010. Déjà ? Eh oui....comme dirait Serge Moatti
2. saintsonge le 25-09-2010 à 16:58:22 (site)
Ah oui, PS / J'aime ce Magritte.
L'homme est-il une bonne poire peinte en pomme-ci ?
1. saintsonge le 25-09-2010 à 11:39:51 (site)
L'enfer, pour elle, serait "La Paix chez les bêtes" - "l'ombre qui grandirait comme un nuage et couvrirait, d'une aile effrayante, cette terrasse, et le pré, et la plaine, et votre maison fragile" - qui est alors ce château double ?...
Macha Méril est venue sur Douarnenez, ceci pour la confidence, elle me dédicaça DUO : "pour Bertrand qui aime Colette comme moi, Macha Méril, 29..06.07", nous avions évoqué un peu cette auteure des Claudine, de la retraite sentimentale (autre débat que ceux de la "retraite" actuelle !)...Ai trouvé sur le marché de Tréboul Chats de colette (Albin Michel, décembre 1949) elle y préface qu' "il n'y a pas de chats ordinaires.Il y a des chats malheureux", moi peut-être, miaulant ici , en Bretagne , chat aux yeux verts - y suis-je pour avoir lu le blé en herbe, dès quinze ans ?... Sur la porte de ma chambre-océan, ai scotché une reproduction de sa main écrivant sur une feuille où s'est allongé un chat qui fixe la pointe du stylo plume.
"enrichie d'un secret et d'un doute, je dormais avec le mot, et je l'emportais sur mon mur (La maison de claudine ; ce château aussi ?)"... Bien à votre journée moins "vagabonde", et merci de cet apport sur l'ingénue libertine...
2. sorel le 25-09-2010 à 16:21:28
vraiment admiratif devant cette envolée. Le bruit de la mer vous donne des ailes. Bonne journée
3. sorel le 25-09-2010 à 16:32:12
c'est le château où colette se réfugie pendant la guerre (il appartient à sa fille Colette de Jouvenel) curieusement elle parle de ruine (et si bien) et on trouve ici une bâtisse en parfait état. Que croire ?
4. saintsonge le 26-09-2010 à 13:07:38 (site)
En plus, vous savez quoi ?.. C'est une seconde "envolée" - je vous avais écrit une réponse encore plus longue, puis je l'ai "postée" , mais en omettant de remplir les cases du haut, si bien qu'on me dit : "pseudo trop court", et tout fut annulé !... Curieux, dans la vie, je réussis toujours mieux les deuxièmes fois..."La seconde", livre de Colette.
Oui,
elle nous interroge "Trois..six...neuf..." car, contrairement à votre pensée, ce n'est pas le château qu'il faut comprendre dans son terme "ruine", mais la vie même de Colette :"que je vive dans un pareil gîte ! que je pense en sortir comme s'il m'enfantait ! que j'y rentre comme si je retournais à un temps d'avant ma naissance..." ELLE mourait donc à soi, dans ce "château", dans son propre "corps-citad'elle", ce qu'elle appelle alors "ruine", c'est son corps, non le château, son corps pour renaître plus vivante que jamais, en contact avec la vie - des bêtes et des gens, femmes et hommes -, la vie qui l'anima - anima / animus -, et, c'était sa matrice "féline", pleine de vie, que ledit château de son enfance, "ruine" parce qu'elle y étouffait, peut-être, et, d'y mourir de joie pour renaître à elle-même, le coeur encore plus léger, pour écrire...
Est-ce la mer proche de ma rue, ou Colette, la réelle inspiratrice de mes commentaires à votre très beau texte, allez deviner ! Les deux sûrement.
"Troix ...six...neuf" fois le bon dimanche, cher ami (des Arts et Lettres dont le vulgum pecus n'a cure) ; Moi, je suis un homme fluide..., retiré du consumérisme à outrance... Le bon dimanche, vraiment ! Ciel bleu, nuage à la Magritte, justement, léger vent frais, et, Perros éternel au bas de ma rue, dans le cimetière-demeure qui surplombe la baie de Douarnenez... Très beau temps.
5. sorel le 27-09-2010 à 10:09:23 (site)
Parfois l'acuité d'un texte vous laisse sans voix (ou sans savoir quelle voie prendre !) Alors, constat : Je trouve le votre à la hauteur de son sujet. Ruine pour ruine, celle du corps est peut-être la seule que l'on peut dominer. On a chaque jour son jour du patrimoine.
1. saintsonge le 24-09-2010 à 12:33:43 (site)
Je ne sais si c'est le "sous-préfet ;le grand tilleul (vert du thé), les pelouses trop bien taillées, les forêts aux halliers mystérieux, la nappe de cérémonie, l'attente des fées, la fomentation d'un projet, le chiffre ultime dans la béance des jours, et même cette première ligne de l'enfant - qui - n'avait connu qu'un jardin trop bien "peigné" -", mais votre Valentin - qui vous ressemble bien - a un très bel accent Rimbaldien, ici, dans la rivière du texte où la Belle Ophélia de votre imaginaire glisse dans ses longs voiles phraséo-logiques !... La belle promenade que voilà dans vos souvenirs.... si j'ose dire !
1. saintsonge le 23-09-2010 à 19:14:34 (site)
Belle photo , déjà ; sans les femmes-muses, quelle beauté auraient les oeuvres d'art des créateurs ?...
1. saintsonge le 22-09-2010 à 10:40:30 (site)
La vérité : "un je-ne-sais-quoi qui s'atteint d'aventures" vous dirait Soulages dont le noir ici est moins "outre"...
1. saintsonge le 21-09-2010 à 12:29:01 (site)
Etait-il déjà du Cabaret Voltaire ?..Derrière le groupe de Zurich 1916, les fondateurs Ball et Emmy Hennings, puis Huelsenbeck ou Christian Schad ?... Son nom est à lui seul aussi dadaïste que de dire : " Bluku terullaba blaudala loooo " dans ces "jeux de fous dans le vide.....impliqués dans tous les problèmes"... Quelle trace un marginal laisse-t-il en marge de sa vie ? Question, sinon universelle, du moins celle que je me pos(t)e (pensant à tout ce flot humain qui grouille en toutes les mégapoles puisqu'en se croisant / s'évitant, aucun ne connait personne, si bien que notre planète est toute en une Signature dADaIstE.? Non ? Ou ces blogosphères aussi où nous sommes en double impasse : dans la peur de ne jamais exister pour quelqu'un , et dans ce désir de créer pour au moins quelqu'un ( autre je (u) de séduction dada dans nos "happenings" solitaires...., inconnus de tous.....?)
Bonne journée sur-réelle......, déjà, moins duelle, sinon....
2. sorel le 22-09-2010 à 10:27:17 (site)
Non, rien à voir avec le Cabaret Voltaire. Fraenkel est de dada Paris (avec Ribemont Dessaignes). Par contre c'est le plus ancien ami de Breton (amitié de collège !). Pas d'écrits mais de la vie, devenu personnage de légende. Bonne journée.
3. saintsonge le 22-09-2010 à 10:35:17 (site)
D'accord.
La meilleure poésie serait donc celle qui n'est pas écrite mais vécue...
La meilleure des amitiés est bien celle des bancs d'école, si elle continue dans la vie....
1. saintsonge le 20-09-2010 à 11:18:02 (site)
Au moins, il s'est livré corps et âme, et sans pudeur, dans ses livres (on a déjà "jugé" les miens par trop charnels, voyez, les éditeurs frémissent, ces temps-ci !!! POL aussi !)
Commentaires
1. Saintsonge le 15-10-2010 à 14:45:15 (site)
C'est bien l'effet de " l 'opium " recherché par Cocteau, que celui de changer d'espace-lieu, symbolisé par ce fait que je retrouve ici ce que je lus, hier, sous l'emblème de votre "soleil"... Allez ailleurs, voilà le narcotrope du voyage intérieur, si je puis user , à l'instant, sous l'effet d'un inspir, le doux néologisme moins dévastateur du système neurovégétatif...
Vaste ciel bleu automnal, air plus frais, peu de vent, pas un nuage, donc, à l'horizon, quand il faisait grise mine, tout le matin... Belle randonnée sur la Pointe du Raz (de Sein) , hier, tout le tantôt... Sentier aussi scabreux surplombant les précipices... L ' "opium" me fut la peur d'une chute...